C’est l’histoire d’un jeu de pli qui se fait un délire autour du chiffre 7. 7 couleurs, comprenant chacune 7 cartes, décalée de 1 les uns avec les autres (Vert de A à 7, Violet de 2 à 8 etc), ou chacune des couleurs représente une famille de Yokai et où la carte de valeur 7 de chaque couleur représente le Boss. Boss qu’il faudra capturer. Pour être exacte, il faudra même avoir une majorité de 7 pour l’emporter (soit 4 vu qu’il y en a 7).

Yokai Septet (dans sa Pocket Edition) se joue à 2, 3 ou 4, avec une grande préférence pour la version à 4 joueurs (ou celle à deux joueurs à la limite) qui ne se joue qu’en équipe croisée 2 contre 2.

La partie pli est assez classique : Must Follow, May Cut. On distribue douze cartes chacun, et il en restera une qui définira la couleur d’Atout. Avant de démarrer, chacun donne 3 cartes de son choix à son coéquipier, étape cruciale pour donner des informations, se faire des coupes ou protéger ses 7 !

Ensuite, on fait des plis et à chaque pli, si l’As Vert a été joué, il remporte le pli, sinon la valeur d’Atout la plus forte, sinon la carte la plus forte à la couleur demandée.

Mais attention, si une équipe remporte son 7ème pli avant d’avoir récupéré 4 Boss, elle perd la manche ! L’équipe adverse remportera les points des Boss qu’elle a gagnés plus ceux encore dans les mains du joueur. Sachant aussi que les Boss rapportent des valeurs différentes (en fonction de la difficulté à les attraper) et que le Boss de la couleur d’Atout de la manche, n’en remportera pas.

Et c’est tout ! Mais ça suffit amplement pour faire un jeu bien tendu, où protéger ses 7, voir en chasser d’autres va être primordial pour l’emporter. C’est très prenant, assez addictif et finalement très technique. Entre la communication “à l’aveugle” via les 3 cartes à passer en début de manche pour faire passer des infos (encore faut-il qu’elles soient comprises correctement) et la chasse/protection des Boss ensuite, c’est vraiment plaisant! Visuellement c’est assez … discutable avec un style très (trop?) japonisant. On va adorer ou détester. Mais on apprécie plutôt la lisibilité des couleurs, des cartes (avec l’indicateur d’où la carte se situe dans la couleur), les chiffres dans les 4 coins, et les 7 foil (brillantes) du plus bel effet.

La version deux joueurs est aussi très sympathique, avec un système de main ouverte (6 cartes) par-dessus des cartes cachées (comme dans un 7 Wonders Duel) en plus de 11 cartes en main. C’est très technique et nous avons bien apprécié aussi. Nous n’avons pas testé la version 3 joueurs, qui parait moins intéressante sans ce côté par équipe.