Courtisans

Courtisans est un jeu que nous avions découvert à Vichy en prototype sans avoir été convaincus. On a donc décidé de retenter notre chance. C’est un jeu de Romaric Galonnier et Antony Perrone, illustré avec talent par Nöémie Chevalier. Chaque tour, avec 3 cartes en main, nous devons en jouer une à la table, soit en haut de la table pour donner de l’influence positive à la famille soit sous la table pour l’influencer négativement, une devant nous et une chez un adversaire. Le but est de faire le plus de points en fin de partie en fonction des cartes présentes chez nous. Les cartes ont la couleur d’une famille et de temps en temps le rôle d’un personnage dont on fera le pouvoir quand elle sera placée quelque part. L‘Assassin peut détruire une carte là où elle est posée, les Espions se jouent face caché, d’autres apporteront le double d’influence ou de points et les Gardes seront protégés des Assassins. Au programme, pas mal de parlantes puisqu’il faut s’allier avec des adversaires pour arriver à influencer correctement les familles que nous possédons à la table, ou au contraire ralentir des opposants un peu trop bien placé. Les Espions face cachés pourront aussi renverser les influences en fin de partie. On rajoute à cela deux cartes objectifs privées qui oriente aussi nos stratégies.

On est sous le charme de cette édition avec les cartes et leurs dorures, ce tapis tissé et ces illustrations à tomber. Le jeu est assez méchant, drôle, rapide à jouer et un peu chaotique mais on arrive quand même à se dépatouiller pour tirer notre épingle du jeu. Bien content d’avoir retenté, car j’en sors avec une tout-autre impression cette fois.