♟️ Fiche jeu
🏠 Tiki éditions  / 🏢 Neoludis
🤔 Michael Schacht
🎨 Christine Alcouffe
👨‍👩‍👧‍👦 2 à 4 joueurs
🎲 8 ans et +
⏰ 20min

Lucky Numbers, c’est koa ?

C’est un jeu de placement de tuiles à mi-chemin entre le Sudoku et le Loto de Michael Schacht illustré par Christine Alcouffe chez Tiki édition. Le tout pour 2 à 4 joueurs, 8 ans et + et des parties de 15/20 minutes environ.

Le concept est on ne peut plus simple : une grille de 4×4 représentant notre jardin que nous devrons être le premier à réussir à remplir de trèfles pour l’emporter.

Les tuiles représentent des jolis trèfles, et sont numérotés de 1 à 20. Il y a 4 séries de 20 trèfles avec une couleur différente pour chacune.

Bien sur, il y a des contraintes pour placer des tuiles trèfles. Les tuiles pourront être placer sur n’importe quelle case vide de notre plateau, du moment que la ligne ET la colonne respecte un ordre strictement croissant. On pourra aussi remplacer une tuile existante (toujours en respectant les contraintes de placement), et la tuile remplacée rejoindra les autres au centre mais en restant cette fois visible !

Comment on joue ?

Chaque joueur prend un plateau et le place devant lui, la coccinelle en bas à droite. On place au centre de la table face cachée les 20 tuiles d’autant de couleur que de nombre de joueurs (3 sets couleurs de tuiles pour 3 joueurs, soit 60 tuiles).

Pour la mise en place, en démarrant du 1er joueur choisi par la méthode de ton choix, deux possibilités :

• Mode de base : Chaque joueur 4 trèfles et les places sur la diagonale en “or” du plateau.
• Variante de Michael (pour plus de risque): Chacun tirera tour à tour une tuile et devra la placer sur l’une des 4 cases de la diagonale en “or” du plateau. Cette étape est à répéter 4 fois jusqu’à avoir les diagonales remplies.

Une fois cette mise en place effectuée, les joueurs pourront démarrer le jeu et choisir tour à tour une tuile au centre de la table (visible ou non) et la placer visible sur son plateau personnel en respectant les contraintes.

Le premier joueur à remplir sa grille remporte immédiatement la partie.

Variante Bruno Cathala

Pour corser un peu les parties avec une variante stratégique supplémentaire, nous pouvons rajouter la variante suggérée par l’auteur Français Bruno Cathala. Cette variante est disponible dans la boite des dernières éditions du jeu ou trouvable sur le site Internet de l’éditeur.

À chaque fois qu’une tuile est placée et qu’un chiffre identique se trouvait adjacent diagonalement à cette tuile, le joueur peut effectuer immédiatement un nouveau tour.

Variante Mode Tournoi

Ici nous allons enchainer les parties pour en faire un nombre correspondant au nombre de joueurs. Chacun pourra être le 1er joueur lors d’une manche. À chaque fin de partie, le vainqueur gagnera 2 points et les perdants perdront 1 point par case vide. Le ou les vainqueurs seront les joueurs avec le plus de points en fin de tournoi.

Mode Solo

Lucky Numbers est aussi fourni avec un mode Solo (du même auteur) avec un livret de règle dédié. Il consiste en une série de 40 puzzles à résoudre. Le livret propose une mise en place des trèfles sur la grille et un nombre de coups maximum à réaliser pour que la grille redevienne croissante dans chaque rangée et chaque colonne. Un coup représente l’échange de positions entre deux trèfles adjacents orthogonalement OU de deux trèfles directement opposés bord à bord sur la grille. Une sorte de casse-tête / puzzle en solitaire.

Les parents, vous en pensez koa ?

Dans la série des jeux familiaux, rapide et fun qui s’explique en quelques secondes, Lucky Numbers a fait sensation l’année dernière. Le jeu n’est pourtant pas tout neuf, mais cette réédition chez Tiki sublimée par la patte de Christine Alcouffe et l’ajout du jeu sur la plateforme en ligne Board Game Arena ont contribué à lui donner un buzz bien mérité.

Sa simplicité (1 minute pour expliquer les règles), son visuel très réussi avec ses tuiles trèfles, son design très coloré, ses parties rapide (15 minutes) qui en appellent d’autres et un matériel de haute qualité avec des plateaux et des tuiles cartonnés très épaix, lui donne une accessibilité sans pareil. Jouable dès 5/6 ans sans trop de soucis, il rejoint selon nous cette liste de jeu addictif et efficace intergénérationnel que sont Skyjo, Push ou encore 6 qui prend …

Côté Mécanique, c’est extrêmement simple sur le concept. On prend une tuile du centre de la table (face cachée ou visible si des adversaires en ont laissés certaines), et on la place. Point. Le hasard est donc fortement présent, mais va devoir être contrôlé. Remplacer une tuile pas bien placé de notre côté, peut sembler une bonne idée, mais attention car elle ouvrira la possibilité aux joueurs suivants de prendre cette tuile visible que tu libères. Il faudra donc constamment jongler entre ce qui est le meilleur choix pour nous tout en prenant bien en compte les opportunités adverses que cela laisse. Un dilemme permanent et très plaisant. Le jeu étant une course consistant à remplir sa grille, un léger avantage existe pour le 1er joueur.

Le second élément très plaisant est la prise de risque liée à notre placement. La grille étant de taille définie et la mise en place nous positionnant dans une situation plus ou moins agréable, chaque placement définira les tuiles à positionner avant et après. Un 18 positionné en 3ème ligne ou 3ème colonne ne laissera la place que pour un 19 ou un 20 ! Et il faudra bien regarder les plateaux des autres joueurs pour s’assurer que les chiffres en question soient encore disponible, chaque chiffre n’étant disponible qu’autant de fois qu’il y a de joueurs dans la partie ! Pour ajouter encore un poil de prise de risque, nous utilisons systématiquement la variante de “Michael”.

La variante de Bruno Cathala est en plus le petit piment qui manquait au jeu. Elle ajoute un petit point de règle totalement indispensable. Chaque fois qu’un joueur place une tuile et qu’elle se retrouve adjacente diagonalement avec le même numéro, le joueur peut faire un nouveau tour. De cette idée toute bête, l’aspect stratégique du jeu se retrouve vraiment renforcé. La chance est toujours présente, et certains tirages tomberont à pic, mais cela va aussi permettre d’enchainer quelques combos assez destructrices et va rajouter un peu de “skill” à chaque partie.

Le jeu étant très simple d’accès et les tours très rapides, il sera fonctionnel et agréable peu importe la configuration de 2 à 4 joueurs. Bien entendu, plus le nombre de joueurs est élevé, plus l’aspect consistant à faire attention aux tuiles laissées deviendra important car il faudra impérativement surveiller tous les autres joueurs. Le mode Solo quant à lui nous a paru plus anecdotique, du type casse-tête avec une mécanique assez différente consistant à partir d’une grille de départ à se retrouver dans une certaine situation avec le moins “de déplacement” possible.

Sans être d’une originalité folle, Lucky Numbers arrive à surprendre par sa simplicité et son efficacité. Minimaliste à souhait, et ultra addictif, c’est un compagnon intergénérationnel de choix à avoir absolument dans sa ludothèque. La variante de Bruno Cathala ajoutant ce petit truc qui aurait pu manquer au jeu. C’est devenu l’un de nos “classiques du soir”.

Les enfants, vous en pensez koa ?

Déjà le gros point positif de ce jeu est qu’il est super simple, accessible à tout le monde et les règles s’expliquent super vite. Et on ne dirait pas comme ça mais il y faut prévoir beaucoup d’anticipation dans ce jeu, histoire de ne pas se retrouver bloqués avec les différents nombres, donc c’est ce que j’aime bien dans le jeu. Ensuite j’aime beaucoup la variante de Bruno Cathala, car quand on place deux nombres identiques (en diagonale), on peut rejouer un tour de plus, donc ça rajoute aussi quelques stratégies. Et puis étant donné que les parties sont très rapides, on peut en enchaîner plusieurs à la suite donc c’est cool. Puis pour finir je trouve que le design est top et il correspond très bien au jeu, donc au final c’est très addictif.

J’aime bien Lucky Numbers parce que c’est un jeu simple et amusant. J’aime bien arrivé à faire des suites collées car ça laisse la place pour les chiffres d’après. Par contre j’aime moins la variante de Bruno Cathala parce que ça donne trop d’avantage à celui qui arrive bien à jouer avec, surtout Papa par exemple ! J’adore quand le joueur d’avant moi ne regarde pas mon plateau et me donne un chiffre que je voulais, comme Tonton Pierre par exemple.

Au final, on en pense koa ?

✅ Une efficacité diabolique et un vrai côté addictif où les parties s’enchainent.
✅ Un équilibre entre chance, stratégie et plaisir de jeu parfait !
✅ Un matériel de qualité avec des plateaux et tuiles très épais.
✅ Un visuel très réussi.
✅ La variante de Bruno Cathala. Indispensable.

❌ Pas pour les allergiques au hasard.
❌ Un mode solo qui nous a moins convaincu.
❌ Petit avantage au premier joueur.