Cloud City

♟️ Fiche jeu
🏠 Blue Orange  / 🏢 Blackrock Games
🤔 Phil Walker-Harding
🎨 Fabrice Ros
👨‍👩‍👧‍👦 2 à 4 joueurs
🎲 10 ans et +
⏰ - de 30mn

Cloud City, c’est koa ?

C’est un jeu de poses de tuiles et de construction de Phil Walker-Harding (Gizmos, Sushi Roll, Bärenpark …) illustré par Fabrice Ros chez Blue Orange pour 2 à 4 joueurs et des parties de – de 30 minutes dès 10 ans qui sort le 6 novembre 2020.

Dans Cloud City, en tant qu’architecte, tu devras répondre aux demandes de la ville en présentant le projet de ville le plus ambitieux possible avec des immeubles qui dépassent les nuages !

Comment on joue ?

Chaque tuile est découpée en 4 zones, et deux d’entre-elle vont posséder un carré de couleur, représentant l’une des trois couleurs de bâtiments disponible du jeu. Chaque couleur de bâtiment va aussi être associé à une taille. Le bleu étant les bâtiments de petite taille, les verts de moyennes tailles, et les marrons dépassent les nuages en étant ceux de grande taille.

L’objectif du jeu sera de réaliser une maquette de ville sur un carré de 3 tuiles par 3 tuiles avec 18 bâtiments.

Les joueurs auront en mains trois tuiles et devront chaque tour, en poser une, juxtaposée à la tuile de départ de chaque joueur, puis en piocher une nouvelle.

Une fois posée, il faut placer les bâtiments de couleurs correspondantes sur la tuile, puis si on le souhaite, relier par une passerelle deux bâtiments de même taille (et donc de même couleur). Ce sont ces passerelles là qui rapporteront des points en fin de partie en fonction de leur taille. Plus la passerelle rejoint des bâtiments éloignés, plus elle rapporte de points.

Sachant qu’il existe toutefois quelques contraintes puisque les passerelles doivent être en ligne droite et un bâtiment ne peut supporter plus de deux passerelles. On ne peut pas non plus faire passer une passerelle par-dessus une tuile vide. Les passerelles étant aussi en nombre limité, il faudra aussi que la taille souhaitée soient encore disponible.

Une fois les 8 tours joués, il suffira de compter les points de chacune de ses passerelles pour définir le projet vainqueur.

Variante Maquette Personnalisée

Des cartes Besoins sont aussi disponible et permettent d’enrichir le jeu avec cette variante en en choisissant aléatoirement une ou deux en début de partie. Ces cartes vont rajouter une possibilité de remporter des points de victoires en plus de ceux des passerelles ou au contraire d’en perdre ! Il faudra par exemple être le joueur avec le trajet de passerelles le plus long, avoir le plus de trajets distincts, des circuits fermés, ou au contraire éviter les croisements, ou les immeubles sans passerelles…

Variante 2 et 3 joueurs

Il existe aussi une Variante 2 et 3 joueurs permettant de réaliser des projets en 4×3 au lieu du 3×3 habituel. Cette variante permet donc de faire une partie en 11 tours et demandera de bien connaitre auparavant les tailles de passerelles disponible (afin de ne pas voir trop grand).

Les parents, vous en pensez koa ?

Cloud City est donc un jeu de pose de tuiles et de construction. Une sorte de King Domino en 3D où l’on prendra plaisir à voir notre projet évoluer tout en hauteur en manipulant les bâtiments et passerelles. Il reste un jeu plutôt abstrait car on oublie assez vite la thématique.

Dans la boite, nous allons retrouver une quantité importante de bâtiments de 3 tailles différentes (une taille par couleur) en plastique. Plutôt sommaire et avec des couleurs un peu terne, le matériel reste cependant très plaisant à manipuler et participe fortement au plaisir de jeu. Un thermoformage partiel est aussi présent dans la boite et permet de stocker les tuiles ainsi que toutes les passerelles qui peuvent être rangées par couleur. Dommage que ce thermo une fois sortie de la boite soit totalement inutile car peu pratique et nous aurons vite fait d’étaler par couleur toutes les passerelles sur la table de jeu. Nous avions peur que la matériel soit peu pratique à manipuler, et il n’en est rien. C’est étonnamment pratique et facile à bouger, tourner et le placement des passerelles se fait plutôt sans difficulté.

Étant très simple à jouer, le jeu possède une excellente fluidité et des parties plutôt rapide et ramassées d’environ 30 minutes. Il suffit de choisir une tuile de sa main, poser les deux bâtiments de bonne couleur dessus, mettre ou pas des passerelles et choisir une nouvelle tuile dans la rivière centrale de trois tuiles. That’s all !

Facile à jouer ne veut pas dire sans intérêt, bien au contraire. L’aspect stratégique est une agréable surprise. Entre le choix de la tuile et son placement ainsi que son orientation, nous allons essayer d’organiser notre ville du mieux possible afin de maximiser la taille et le nombre des passerelles que l’on pourra positionner. Le tout en utilisant au mieux les trois tailles de bâtiments (si les objectifs le permettent) pour superposer en hauteur des passerelles des différentes couleurs.

En plus de ce repère dans l’espace et de ce placement, le jeu possède aussi un aspect course intéressant. Les passerelles de grande taille sont en nombre limitée et il faudra les prendre avant les adversaires sous peine de ne plus pouvoir marquer un bon paquet de point. Facile à dire mais le choix de position de tuiles sera en ce sens aussi un élément clé pour la victoire.

L’ajout d’une ou deux cartes Besoins à la partie ajoute encore un pan stratégique au jeu puisqu’il faudra tenter de récupérer de précieux points en étant le joueur répondant le mieux aux besoins de la ville dans ce projet. Nous recommandons donc très vite de jouer avec cette variante.

En fin de jeu, le résultât visuel de notre ville est toujours une partie très sympathique à observer. Le design pourtant peu attrayant à première vue, fonctionne plutôt bien une fois notre projet terminé et chacun comparera sa réalisation avec celle des autres joueurs.

Le jeu se joue de deux à quatre joueurs et fonctionne très bien dans toutes les configurations. L’interaction étant très faible et réellement uniquement présente sur la pioche des tuiles centrales et l’aspect course pour les passerelles des différentes tailles. On joue donc plutôt dans notre coin, mais la partie étant courte et la manipulation des éléments très plaisante, cela marche vraiment bien. A 4 joueurs, les possibilités que certaines tailles de passerelles soient manquantes sont bien plus fortes et il faudra bien surveiller le tas encore restant dans chaque couleur, sous peine de se faire piquer les passerelles voulues. La variante à deux et trois joueurs permettant de faire des projets de 4×3 est aussi très sympathique, même si elle oblige à bien connaitre les tailles de passerelles présentes afin de ne pas se lancer dans des projets irréalisables n’ayant pas de passerelles correspondantes 🙂 Il est recommandé dès l’age de 10 ans, mais se joue sans problème dès 8 ans sans les cartes Besoins.

Cloud City s’avère donc être un excellent jeu familial plutôt addictif, rappelant un Tokyo Highway ou une sorte de King Domino tout en hauteur. Très simple à prendre en main, très visuel et plaisant à jouer autant qu’à manipuler, c’est encore un excellent jeu de Phil Walker-Harding avec peu d’interactions mais assez singulier sur lequel nous prendrons plaisir à enchainer de multiples parties.

Les enfants, vous en pensez koa ?

Célya Sympa
Célya (13 ans)

Déjà je trouve que le jeu en lui-même est tellement bien pensé qu’on se demande même pourquoi il n’a pas été fait plus tôt, c’est super simple mais ça fait largement l’affaire ! Après vu que j’ai toujours été plus ou moins maladroite c’est rare qu’il n’y ait pas une partie où je ne fasse pas tout tomber, dans ce genre de jeu… Mais je trouve qu’au niveau des matériaux, le jeu reste quand même assez restreint car en soi, nous n’avons que des bâtiments (plus ou moins élevés) et des passerelles. Du coup c’est dommage car on a un peu l’impression que le jeu n’a pas de vie, et on ne sait pas vraiment sur quoi l’on joue, et personnellement le design ou le graphisme du jeu c’est la première impression que je retiens. Et en l’occurrence, c’est vrai que là j’ai moins accroché, et le thème est quand même assez vaste donc je pense qu’on aurait pu rajouter pleins de petits détails, mais le jeu en lui-même reste bien!


Kylian ➡️Adore
Kylian (10 ans)

J’aime bien Cloud City parce que c’est un jeu où tu poses des bâtiments avec des passerelles pour faire des points et ça fait une ville en 3D. C’est dur de faire beaucoup de points parce qu’il faut arriver à poser des grandes passerelles. Certaines fois quand tu finis ta ville, c’est marrant parce que ça fait de belles choses. Avec des passages qui se croisent et qui passent au-dessus ou en dessous. Ça rend aussi plus compliqué avec les cartes Besoins car ça force à jouer autrement. Ma stratégie c’est vraiment d’essayer de faire des grandes passerelles avec des bâtiments marrons au début et après d’en faire des plus petites dessous et d’essayer d’avoir un plan pour deux tours d’avance dans ma tête.

Au final, on en pense koa ?

Un gameplay abstrait simple et solide.
Les cartes besoins ajoutent une belle profondeur sans complexifier la partie.
Un matériel plaisant à manipuler
Observer son projet en fin de partie.
La variante en 4×3 pour deux et trois joueurs.

Un look et un choix de couleurs un peu austère.
Un thermoformage raté et peu utile.

De Phil Walker-Harding

Chez Blue Orange

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