The Vale of Eternity

♟️ Fiche jeu
🏠 Mandoo Games  / 🏢 Blackrock Games
🤔 Eric Hong
🎨 Erica Tormen, Gautier Maia, Jiahui Gao, Stefano Martinuz
👨‍👩‍👧‍👦 2 à 4 joueurs
🎲 10 ans et +
⏰ 40 minutes

Avis réalisé à partir d’un exemplaire personnel le 16 février 2024.

Dans la série des jeux de cartes à combo, il y en a un qui fait beaucoup parler de lui depuis le festival de Vichy 2023, c’est The Vale Of Eternity. Chaque joueur incarne un dresseur de Divinités pour devenir le plus grand dresseur de monstres. C’est un jeu qui se joue en 10 manches, ou s’arrête à la fin d’une manche si un joueur a atteint les 60 points. Chaque manche, les joueurs feront un Snake Draft (le 1er joueur choisi en 1er puis en dernier, le dernier joueur choisi deux fois de suite) parmi un nombre de cartes égal au double du nombre de joueurs, et choisiront donc deux cartes. Ensuite, lors de son tour, il pourra faire 4 actions : la prendre gratuitement en main (l’apprivoiser), la vendre pour le coût indiqué en face de la carte (dépendant de la famille de cartes), en jouer une de sa main dans son arène en payant le coût indiqué sur la carte avec ses pierres magiques (l’invoquer) ou bannir une carte de son arène pour un coût égale au numéro de la manche en cours.

Et c’est tout, enfin presque puisque l’une des étonnantes particularités de Vale est sa monnaie très particulière. Les pierres magiques, d’une valeur de 1 ou 3 ou 6, n’ont le droit d’être stocké qu’au nombre de 4 au total. Pas possible d’avoir plus de pierre, il faut immédiatement en défausser pour n’en avoir que 4 maximum ! Autre particularité, le jeu ne rend jamais la monnaie. Tu veux jouer une carte qui coûte 4 mais n’a que des pierres de 3. Tant pis pour toi, il faut payer 2 pierres de 3 et donc 6 pierres en valeur ! Dernière contrainte et particularité, on ne peut pas avoir un nombre de cartes dans son arène dépassant le numéro de la manche (5 cartes en manche 5 par exemple) !

Et c’est sur la base de ces contraintes, combiné à 70 cartes uniques au design assez magnifique, que Vale of Eternity prend tout son sens. Les cartes ont soit des effets immédiats, soit continu, soit de fin de manche et vont jouer avec les règles du jeu pour les modifier. À chacun de trouver comment rendre tout ça synergique, ce qui n’est pas une mince affaire, mais qui peut quand cela se goupille bien faire des combos assez explosives ! Le design des cartes est assez magnifique, avec un illustrateur différent par famille de monstres. L’édition, avec des chouettes pions en bois pour les scores et les jetons de capture, ainsi qu’un (surédité) pion 1er joueur, fait très bien l’affaire. Le joli dragon de décoration ne sert absolument à rien par contre, mais j’imagine que ça complétait bien une planche de punch.

Le jeu est particulièrement vif et dynamique à 2 et 3 joueurs, mais un poil plus longuet à 4 sans que ce soit problématique. Mais nous auront donc tendance à le préférer dans les configurations les plus basses.

Chez Mandoo Games

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